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Une mine d’informations et des partenaires pour céder et reprendre une entreprise

Si vous souhaitez céder votre entreprise, de nombreux aspects – financiers, juridiques mais aussi émotionnels – sont à prendre en compte pour assurer une transmission dans de bonnes conditions. De nombreuses questions se posent : quelles sont vos attentes, quand démarrer, quelles sont les démarches à entreprendre, quelle est la valeur réelle de votre société, comment rechercher un successeur, quelle est la meilleure façon de négocier ? Qu’allez-vous faire une fois que vous aurez céder votre entreprise ?

Si, au contraire, vous souhaitez reprendre une société, c’est l’analyse de votre situation personnelle, autant au niveau économique et financier que du point de vue humain qui prime. Quelles sont vos envies, vos motivations, vos compétences en matière de direction ? La recherche de la bonne entreprise vient seulement par la suite : quel domaine d’activité, quelle région, quelle taille ? Puis interviennent les questions financières, telles que le business plan ou encore le financement.

Que vous souhaitiez céder votre entreprise ou reprendre une société, ces questions ne doivent pas être négligées.

Voici comment calculer la valeur d’une entreprise

Beaucoup d’experts travaillent avec la méthode EBIT (Excedent Before Interest and Taxes). Elle se fonde sur le rendement net avant intérêts et impôts. A l’achat d’une entreprise, les investisseurs professionnels payent souvent 5 voire 7 fois la valeur EBIT, voire plus, pour autant que l’entreprise génère régulièrement un rendement sur fonds propres (RDI) de 12% au minimum et que la croissance du bénéfice soit saine. La valeur inférieure est utilisée pour des entreprises affichant jusqu’à CHF 10 millions de chiffre d’affaires annuel, la valeur supérieure pour des entreprises dépassant les 20 millions de chiffre d’affaires annuel. Vient s’ajouter, le cas échéant, une indemnité pour les avoirs non indispensables à la bonne marche de l’entreprise.

La méthode EBIT fournit une image très réaliste. Elle ne convient cependant que pour des entreprises stables, car des sociétés jeunes ou en forte expansion ne font en général pas encore de bénéfices tangibles sur lesquels baser le calcul.

Source SECO: https://www.kmu.admin.ch/kmu/fr/home/savoir-pratique/succession-cessation-d-activite/transmission-entreprise/evaluer-l_entreprise/exploiter-la-m%C3%A9thode-ebit.html